Rénovation énergétique : L’urgence d’agir pour les logements classés en catégorie G

Date de publication : 17/04/2024

L’échéance se rapproche à grands pas. Dès l’année prochaine, les logements classés en catégorie G devront avoir subi des travaux de rénovation pour être éligibles à la location. Cette course contre la montre concerne près de 600 000 maisons et appartements, et le défi est colossal. Mal isolés, mal chauffés et souvent mal entretenus, ces biens immobiliers représentent un enjeu majeur dans la lutte contre la précarité énergétique. Si rien n’est entrepris, environ 5 millions de « passoires thermiques » pourraient être retirées du marché locatif, aggravant ainsi la crise du logement.

Les propriétaires et copropriétaires sont confrontés à cette exigence de rénovation dans un laps de temps très restreint. Souvent, les travaux ont été remis à plus tard pour éviter des investissements financiers conséquents. Désormais, ils se retrouvent confrontés à une multitude de devis et à des coûts qui semblent insurmontables. Le coût global des travaux peut sembler décourageant, atteignant parfois jusqu’à 1,2 million d’euros pour certains projets, une somme jugée exorbitante pour de nombreux propriétaires.

Les incertitudes autour de MaPrimeRénov' : un frein supplémentaire pour les propriétaires

Malgré les efforts déployés pour soutenir les ménages dans leurs démarches de rénovation, les incertitudes persistent autour du dispositif MaPrimeRénov ». Si certains voient en cette aide un moyen de mieux affronter les défis de la rénovation énergétique, le gouvernement semble encore hésiter sur la meilleure approche à adopter. Alors qu’une décision ambitieuse avait été prise pour privilégier les projets de rénovation globale, les récentes annonces autorisent finalement les propriétaires à se limiter au remplacement du système de chauffage, sans nécessairement toucher aux autres aspects du bâtiment.

Cette situation d’incertitude s’accompagne d’une multitude de cas particuliers, rendant la tâche encore plus complexe pour les propriétaires. Certains bâtiments sont trop fragiles, d’autres sont classés au patrimoine, nécessitant des chantiers de rénovation longs et coûteux. Dans ce contexte, le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) devient l’arbitre principal, classant les logements de la lettre A à la lettre G en fonction de leurs performances énergétiques. Ce diagnostic repose désormais uniquement sur les caractéristiques techniques des bâtiments, excluant les factures de travaux réalisés par les propriétaires.


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