Un prix inférieur de 25 % pour les passoires thermiques

Date de publication : 29/08/2023

La mise en place du DPE, l’incitation à la rénovation énergétique et les interdictions de location des pires passoires thermiques sont autant de facteurs qui ont induit une nette augmentation de mise en vente de ces biens énergivores. Les passoires thermiques représentent aujourd’hui environ 20 % des biens immobiliers disponibles sur le marché.

Les propriétaires bailleurs doivent désormais fournir le DPE au moment de la mise en location de leurs biens. Ceux dont les logements sont considérés comme énergivores vont progressivement être confrontés à une interdiction de location, sauf à réaliser des travaux permettant d’améliorer leur note DPE.

Les impacts de ces mesures sur le marché immobilier sont d’ores et déjà visibles. Le nombre de passoires thermiques mis en vente a considérablement augmenté depuis le 2e trimestre 2022. Les biens les moins énergivores sont vendus plus cher. À l’inverse, plus le bien est énergivore, plus son prix baisse. Dans certaines régions où le marché locatif est tendu, la pénurie de bien disponible s’accentue. La seule région encore épargnée est la région parisienne. Dans ce secteur, en effet, le marché particulièrement tendu n’est pour le moment pas impacté par un mauvais DPE, qui n’est pas, contrairement à d’autres régions, un critère de recherche principal.

Certains propriétaires avaient anticipé les nouvelles contraintes réglementaires comme l’audit énergétique ou les interdictions progressives de mise en location et choisi de mettre en vente leur bien immobilier avant le délai légal d’application.

La décote appliquée aux passoires thermiques s’explique par le surcoût qu’engendre leur achat. En effet, par définition, ces biens sont généralement surconsommateurs d’énergie et le budget travaux lié est donc plus important que dans un bien plus performant. Cette attractivité en termes de prix profite généralement aux ménages les plus modestes. Si leur capacité de financement reste moins importante, un grand nombre d’entre eux sont toutefois prêts à réaliser les travaux nécessaires pour rendre leur bien moins énergivore. Les nouvelles mesures d’accompagnement, avec le dispositif Ma Prime Rénov », l’éco-PTZ, La TVA à 5,5 % ou la prime CEE permettent à ces ménages modestes d’envisager plus sereinement leur rénovation énergétique.


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